DES AIXOIS AUX CHAMPIONNATS DU MONDE U23 À PLOVDIV

Trois Aixois aux championnats du Monde U23 en Bulgarie à Plovdiv.

Louis chamorand, Fleur Vaucoret, Yoann Lamiral.

Deuxième journée.

Louis Chamorand et Luca Liautaud couraient en repêchage du deux sans barreur masculin. La course a été menée de bout en bout par les Grecs, suivis des Chinois, les tricolores parvenant dans le deuxième 500 à conquérir la troisième place et à la conserver jusqu’à l’arrivée, se qualifiant ainsi pour les demi-finales demain en fin de matinée.

Un seul ticket également en série du quatre sans barreur féminin pour la finale A. La course a été dominée par les Polonaises. Mya Bosquet, Gaïa Chiavini, Jeanne Sellier et Fleur Vaucoret ont terminé à la cinquième place du parcours, laissant derrière elles les Chinoises. Elles passeront par les repêchages demain vers 10 h

La tâche allait être compliquée pour Victor Marcelot, Yoann Lamiral, Jules Cresson et Martin Bauer en série du quatre de couple masculin, avec face à eux les Italiens, champions du monde en titre et les Néerlandais, finalistes mondiaux l’an passé. Les tricolores n’ont toutefois pas baissé les armes, même si seuls les deux premiers bateaux passaient en demi-finales. Ce sera donc en repêchage que les Français courront demain, vers 10 h 30.

Troisième journée.

Le leadership fut incontestablement français dans ce repêchage du quatre de couple masculin. Victor Marcelot, Yoann Lamiral, Jules Cresson et Martin Bauer ont pris les commandes de la course et les ont conservées jusque sur la ligne d’arrivée, qu’ils ont franchie en tête, avec plus d’une longueur d’avance sur l’équipage américain. On les retrouvera donc demain en demi-finale. « L’objectif premier était la sélection en demi-finale, explique leur entraîneur Adrien Druenne, même si ça semblait une formalité pour cet équipage. Le deuxième objectif était de tenir le rôle de leader, avec une façon de faire plus maîtrisée qu’hier, ils ont réussi à le faire sur une grande partie du parcours. Maintenant, ils savent qu’ils ont encore des crans à prendre pour faire un parcours complet demain et se qualifier pour la finale A, mais ils ont retrouvé leur manière de faire à quatre et pourront mieux maîtriser l’enjeu de la demi-finale ».

Les Britanniques sont parties très fort dans le repêchage du quatre sans barreur féminin. Mya Bosquet, Gaïa Chiavini, Jeanne Sellier et Fleur Vaucoret pointaient à la deuxième position jusqu’à mi-parcours et pouvaient donc encore envisager une qualification en finale A, mais les Chiliennes ont entamé une remontée et ont dépassé les tricolores dans le troisième 500, ne leur laissant que la troisième place. Ce sera donc une finale B pour les Françaises dimanche à 9 h 15.

Finale B également pour Louis Chamorand et Luca Liautaud. Les Allemands avaient pris la tête de la course, avant de se la faire ravir pour ne finir que quatrièmes. Ce sont les Italiens, les Grecs et les Bulgares qui se sont qualifiés pour la finale A. Les Français ont terminé à la cinquième place, en reprenant l’avantage sur la paire américaine dans les derniers 500 mètres de la course. Ils achèveront leur parcours demain à 9 h 29.

Quatrième journée.

La demi-finale du quatre de couple masculin fut de très haut niveau. La course fut menée par les Polonais dans les 500 premiers mètres, avant que Victor Marcelot, Yoann Lamiral, Jules Cresson et Martin Bauer ne s’emparent du leadership… et que les Polonais ne le reprennent. Mais les Australiens et les Italiens grappillaient du terrain, les premiers décrochant au final la première place sur la ligne d’arrivée, suivis de très près (69 centièmes de seconde) par les tricolores, un centième à peine devant la squadra azzurra. Un finish de folie qui promet une finale A de très haut niveau demain à 11 h 32 ! « On a mis du potentiel dans ce bateau, explique Yannick Schulte, c’est la demie qui est allée le plus vite. Ils ont fait une belle course, ça fait plaisir. J’étais très content pour eux, et c’est rare que je lève les bras à l’arrivée ! »

Les Allemands ont occupé dès les premiers coups de pelles la première place de cette finale B du deux sans barreur masculin. Louis Chamorand et Luca Liautaud se sont accrochés tout au long des 2000 mètres du parcours pour tenir à distance la paire chinoise, creusant l’écart avec eux dans le dernier 500 et ont terminé à la deuxième place, prenant ainsi le huitième rang mondial.

Dernière journée

Finale A

Les demi-finales hier avaient donné le ton de ce que serait la finale A du quatre de couple masculin : une course de très haut niveau. Troisièmes jusqu’au passage des 1000 premiers mètres, Victor Marcelot, Yoann Lamiral, Jules Cresson et Martin Bauer ont ensuite subi les attaques des Allemands, qui se sont emparés de la première place, mais aussi des Italiens puis des Britanniques. Mais c’est surtout une faute technique sur la fin du parcours qui a fortement handicapé le résultat des Français, lesquels terminent ainsi à la sixième place de ces championnats du monde. « Ils ont fait un bon championnat, note Yannick Schulte, il ne faut pas regarder seulement le résultat de cette course. S’il n’y avait pas eu la faute, on ne sait pas comment cela aurait fini. Ils étaient dans la bataille ».

Finale B

Mya Bosquet, Gaïa Chiavini, Jeanne Sellier et Fleur Vaucoret n’ont pas démérité dans la finale B du quatre sans barreur féminin. Face à elle, le bateau italien composé pour moitié de rameuses médaillées ou finalistes lors des derniers mondiaux U23. Les tricolores ont su remonter de la quatrième à la deuxième place dans les derniers 500 mètres de la course, à la lutte avec les Chinoises qu’elles ont tenues à distance, et terminer derrière les ultra-alpines.

Yannick Schulte est revenu sur les résultats de ces championnats : « Le bassin était difficile aujourd’hui, avec du vent en rafales, mais ça fait partie du jeu. Le résultat d’ensemble est intéressant. Il n’y a pas de bateau en difficulté, on a décroché trois médailles… Ca aurait pu être plus, mais ça aurait pu être moins. Le seul regret est de ne pas avoir été en capacité de jouer des titres. Les médailles sont dans des disciplines olympiques. Il y a des points positifs, car ces médailles ont été difficiles à gagner, il y a des courses où l’on aurait pu faire quatrième. »