Le canoë

Les canoës français sont d’excellents bateaux d’initiation.

Leurs formes ont été reprises (parfois à l’identique avec le moulage des clins) et de nombreuses embarcations en fibre de verre et résine polyester à un ou deux rameurs se dis

putent le marché du perfectionnement et de la pratique de loisir.

Ils sont particulièrement appréciés pour leur solidité et leur stabilité. En l’absence de compétition, il n’y a pas de dimensions arrêtées, ce qui permet aux constructeurs de laisser libre cours à leur imagination.

La yolette

La yolette est une embarcation armée en pointe ou en couple, traditionnellement à 4 rameurs et un barreur, dont la construction est libre sous réserve que sa longueur ne dépasse pas 15,5 fois sa largeur et que son poids ne soit pas inférieur à 75 kg. Dans le passé elle était construite en bois ou en aluminium. Actuellement la plupart des modèles commercialisés sont en matériaux composites.

La yolette se différencie des yoles par son armement identique aux outriggers (rameurs dans l’axe du bateau et présence de portants).

C’est le bateau collectif idéal pour l’initiation des débutants, surtout des jeunes catégories. Des compétitions peuvent être organisées dans ce type d’embarcation, notamment lors des championnats scolaires UNSS (catégorie collège).

La yolette est surtout le bateau privilégié pour la pratique de loisir et la randonnée en rivière.

Les embarcations de compétitions

Ce sont celles que l’on appelle encore aujourd’hui les outriggers.

Leur construction reste libre dans la conception, les dimensions et la qualité des matériaux qui les composent. La Fédération Internationale des Sociétés d’Aviron (FISA) et la FFSA ont toutefois fixé certaines restrictions à ces embarcations :
limite inférieure pour le poids: cette décision modère l’investissement dans la recherche de modèles toujours plus légers mais aussi plus fragiles, et surtout plus onéreux
limite pour l’accastillage: les portants doivent être fixes
Jusqu’à la fin des années 70, les bateaux de compétition étaient tous construits en bois. Pour des problèmes de coût et de solidité le contreplaqué avait alors largement remplacé les bois exotiques utilisés à l’origine.
Les années 80 ont vu apparaître puis se généraliser la construction des bateaux en matériaux composites. Ceux-ci ont maintenant complètement remplacé le bois dans la fabrication de ces embarcations qui doivent être à la fois légères, rigides et le plus hydrodynamiques possible.
La conception de construction reste classique, mais la rigidité des matériaux composites permet de simplifier, voire de supprimer certains éléments en posant notamment des renforts en fibre de carbone. Les toiles qui recouvraient les pointes avant et arrière des bateaux ont été remplacées par des pontages de même nature que la coque, permettant de rigidifier l’ensemble.