BAPTISTE SAVAETE DÉCROCHE L’ARGENT en SUISSE

     La palme pour l’aviron revient à Baptiste Savaète qui à été tout au long de cette compétition irréprochable pour décrocher une magnifique médaille d’argent.

      Lucerne lui fait briller les yeux. Le métal qu’il a remporté aujourd’hui encore plus ! Baptiste Savaete a débloqué en début d’après-midi le compteur tricolore avec l’argent sur le Rotsée.

Les éléments ont laissé le Rotsée et les rameurs internationaux qui tentent d’en dompter les eaux plus tranquilles qu’hier, avec des conditions plus clémentes et les premières finales qui se sont même tenues sous le soleil. Des finales qui concernaient le clan français, avec une première médaille décrochée en skiff poids léger.

Il y a un mois, Baptiste Savaète décrochait le bronze européen. Un métal qu’il avait déjà goûté l’an passé ici sur le Rotsèe, mais il avait envie d’en charger cette année. Et on sait l’importance qu’il attache à Lucerne. Le skiffeur de Hong Kong, Hin Chun Chiu, déjà présent le week-end dernier en deux de couple poids léger à la régate de qualification, avait basculé ce week-end en skiff. Un adversaire sur lequel le tricolore a vite compris qu’il faudrait compter. Deuxième tout au long du parcours, l’Aixois a sécurisé la médaille d’argent à la lutte avec l’Italien Patrick Rocek qui a finalement terminé avec le bronze, le Français le devançant de 17 centièmes. « Il faut toujours se méfier de tout le monde, lance Baptiste Savaète au podium. Et quand j’ai vu l’Italien qui revenait à la fin, je me suis dit que ce n’était pas possible. Pas encore une fois troisième, il faut que je passe au niveau au-dessus. C’est une course qui était assez aboutie, à la fin je réussi à lancer un enlevage costaud, ça valide les axes de travail qu’on avait prévus avec le coach..

Deux rameurs Aixois présents sur cette régate sélective pour les Jeux olympiques (dernier sélection pour compléter les quotas.).

Le club est représenté par Baptiste Savaète présent en un de couple poids léger et Yoann Lamiral présent en quatre de couple senior homme.

Yoann Lamiral d’Aix les bains avec Valentin Onfroy, Victor Marcelot, et Théophile Onfroy ont débuté leur aventure en quatre de couple il y a moins de deux semaines mais l’association semble fonctionner. Les Australiens ont pris les commandes de la série, les Français leur ont emboité le pas jusqu’à mi-parcours, mais les Estoniens étaient en embuscade et ont repris l’avantage sur les tricolores qui ont terminé à la troisième place. Ils passeront donc par les repêchages demain à 11 h 06« C’est une course intéressante, commente leur entraîneur Sébastien Belaujourd’hui il fallait voir où ils se situent, quel est leur niveau dans la hiérarchie. Ils ne savaient pas où ils allaient, maintenant ils savent ce qu’ils sont capables de faire et ce qu’il faut améliorer, notamment sur le dernier 500″..

Après une bonne les séries le quatre de couple senior jouaient leur va-tout sur ce repêchage du quatre de couple masculin. Une course dont ils ont pris les commandes à la sortie du premier 500, le conservant jusqu’au passage des 1500 mètres avant que les Ukrainiens ne le reprennent pour remporter la course. Mais les tricolores, avec la deuxième place, décrochent le ticket pour entrer en finale de la régate de qualification. « Hier c’était notre première course ensemble, commente Yoann Lamiral, donc on ne pouvait que s’améliorer, même si c’était un bon début. Demain, la course va être très serrée pour tout le monde, il faudra partir fort et ne pas se faire décrocher. À la fin, tout le monde va vouloir accélérer, et comme il n’y a que deux places, ça va être très chaud. Aujourd’hui, il y a eu plus de cohésion, de concentration et de confiance ». Le bateau, constitué après les piges de Vaires-sur-Marne, n’a que 10 jours d’existence mais il avance déjà plutôt pas mal. . « Ça va être une finale pour les spectateurs comme pour les rameurs qui va être assez haletante, estime Théophile Onfroy, ça va vraiment être dur, à celui qui en veut le plus et sera le plus fort dans la tête, à l’esprit collectif, à bien rester ensemble avec la difficulté que le parcours va nous imposer et que les concurrents vont nous imposer. Après, ce sera à nous d’élever le débat, il ne faut pas le subir, il faut le faire subir aux autres. Aujourd’hui, on l’a fait subir et ressentir aux autres équipages de notre repêchage ».

En finale le quatre sans barreur français se classe cinquième de cette étape de coupe du monde. Dommage que la composition de ce bateau à été constitué au dernier moment ce qui n’a pas permis une cohésion maximale !!!. Bravo Yoann Lamiral qui c’est toute la saison battu pour obtenir une place dans ce bateau.